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Positions diagnostiques

Classification praticienne


Le médecin se trouve bien souvent, à l'issue de la consultation, dans l'incapacité d'avoir une certitude sur l’étiologie des troubles, et leur évolution vers une maladie.

En effet, 70% des consultations sont des situations non caractéristiques d'une maladie.

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Le médecin généraliste prend en charge 4 sortes de situations cliniques :
A pour classification par symptôme cardinal
B pour classification par syndrome ou groupe de symptômes
C pour classification par dominance ou tableau de maladie
D pour diagnostic certifié


Répartition des 4 positions diagnostiques


Le concept de position diagnostique

Les 4 positions diagnostiques n'ont pas de valeur hiérarchique, puisqu'elles sont toutes des certitudes cliniques. En revanche, elles sont le constat du degré d'incertitude diagnostique ou degré d’ouverture de la situation clinique.
La position diagnostique permet au médecin de garder l’esprit en éveil et de surveiller l’évolution. Cette notion d’ouverture vers une évolution éventuelle est primordiale. Elle évite au médecin de s’enfermer dans des conclusions erronées.


Ainsi, devant une maladie confirmée, le diagnostic est posé : la situation clinique est fermée.
Les décisions sont aisées : il suffit d'appliquer les recommandations

En revanche, devant un symptôme ou un syndrome, la situation clinique est ouverte à plusieurs hypothèses diagnostiques et elle peut  évoluer.
Les décisions sont plus complexes notamment pour ne pas faire d'erreur diagnostique et pour ne pas passer à côté d'une maladie grave.