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21 Dec. 2010 / Editorial

La ligne rouge à ne pas franchir !

Pascale Arnould

Editorial

 Une fois de plus, les représentants de l'Assurance-maladie siégeant en Commission de hiérarchisation des actes et des prestations ont confirmé les limites réductrices de leurs représentations concernant la médecine générale, sa place dans le système de soin et la qualification des professionnels qui l’exercent.

Lors du vote du passage du C au CS, la section sociale a voulu introduire un distinguo grossier entre les spécialistes qualifiés et les “omnipraticiens qualifiés de spécialistes en médecine générale » . L’ensemble des représentants de la profession présent à la CHAP s’est opposé à ce discours rétrograde qui illustre la mauvaise volonté patente des représentants de la CNAMTS à s’adapter aux évolutions nécessaires des différentes disciplines médicales et de l’organisation du système de soin.

Ceci doit cesser. La négation de notre spécialité, jamais observée au sein de la CNAMTS pour d’autres disciplines, ne fait qu’aggraver la situation d’incertitude dans laquelle se trouvent plonger les étudiants lors du choix à l’internat, elle sera insupportable et inacceptable pour les jeunes diplômés.

La SFMG s’est toujours engagée scientifiquement au travers de ses différents travaux pour promouvoir la médecine générale, pour apporter tout son concours à l’amélioration du système de soins
La SFMG a adhéré au Collège de la Médecine Générale
La SFMG s’engage naturellement dans cet ultime combat pour la reconnaissance de notre spécialité par la CNAMTS elle même !

La Médecine Générale ne peut désormais qu’exiger sans transiger une reconnaissance institutionnelle et politique de la Médecine Générale.