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29 Sept. 2003 / Communiqués

Au sujet de la prescription d'arrêt de travail, suite au rapport de la cours des comptes

Communiqué

Le rapport de la Cour des comptes rendu public le 18 septembre dernier, souligne entre autre, une progression en 2002 de 11% des indemnités journalières (arrêt de travail). Cette forte accélération depuis cinq ans aurait cette année battue des records. « Cette évolution s'accompagne d'une concentration des arrêts de travail sur les 55-59 ans, accréditant l'idée qu'un nombre important d'entreprises se servent des "indemnités journalières" comme d'une préretraite ».

Les études menées depuis dix ans par la Société Française de Médecine Générale, ont également mis en évidence une augmentation de la prescription des arrêts de travail en médecine générale. Mais celle ci s’inscrit sans doute dans une tendance plus ancienne puisqu’en en 1994 on observait2 en moyenne 5,1 % d’arrêts de travail en consultations, pour attendre 7,64%3 en 2003. Face à ce constat, une analyse détaillée de la prescription des arrêts de travail est nécessaire. Les chiffres de la SFMG concernent l’ensemble des arrêts de travail prescrits par les médecins généralistes de son observatoire, aux patients ayant un emploi nécessitant ce justificatif d’arrêt d’activité.

Une récente étude de la SFMG rapporte qu’en moyenne un médecin généraliste réalise 18,7 actes par jour. Cette activité médicale génère 1,4 arrêt de travail par jour. Sur 100 patients vus dans une semaine de travail (58 heures en moyenne), le médecin aura donc prescrit 7 arrêts de travail (initiaux et prolongation compris).

Quant à la répartition en fonction des âges elle montre que les arrêts de travail sont proportionnellement plus fréquents chez les jeunes entrant sur le marché du travail (tableau I) et que la proportion des patients arrêtés compte tenu de la population consultante est plus élevée dans la période de pleine activité (figure II). Nous n’avons pas de chiffre concernant une évolution lors de la dernière année.

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